Cette page vous servira à suivre les étapes de la Traversée au jour le jour ! 
Podcasts, carnets de bord, photos… À suivre du 3 au 7 juin..

JOUR 1 | HAUTERIVES > CHANTEMERLE LES BLÉS

LE JOURNAL DE BORD

Journal de la 30e TDV !

Ce matin nous sommes partis en bus de l’école Jean Rostand de Romans jusqu’à Hauterives. Et les vélos eux sont partis dans un camion ! Mais les valises sont allées avec leurs petites roulettes dans un camion de location. Après on est arrivé au Palais Idéal du Facteur Cheval. Nous l’avons visité pendant une heure. C’était bien construit car il a été fait à la main. Avant de manger, il y a eu un discours avec plein de personnes de l’USEP (Union sportive de l’enseignement du premier degré). Nous sommes partis vers 13h00. Le maître a cabré comme un cheval qui va au galop toute l’après -midi. Un élève de CM1 a fait tombé une autre élève sans faire exprès ! Elle s’est juste fait mal mais elle n’a eu aucune blessure grave. On s’est mis dans des positions bizarres sur la selle (scooter et mobylette) et c’était plus agréable que la position normale.Nous sommes arrivés au complexe sportif Michel Martin à Chantemerle-les-blés. La salle était énorme, nous avons posé nos valises et nos affaires.

 

LE PODCAST

NOTRE ÉMISSION

Céline Coutable, Directrice de la Cordo (Scène de Musiques Actuelles)

Céline Coutable a fait du piano avec sa mère. Sa grand-mère était professeure de piano. Dans sa famille, on fait du piano de mère en fille !

Elle aime son métier car elle aime organiser des concerts pour que les gens découvrent des artistes.

La Cité de la Musique de Romans est un endroit dans lequel il y a un Conservatoire (école de musique) et La Cordo, une salle de concert avec un studio d’enregistrement.

A peine revenue du Canada, son plus beau souvenir de scène à la Cordo fut celui de l’artiste romanais H-Burns en hommage à Leonard Cohen… Célèbre chanteur canadien ! 

Le choix des artistes est fait par sa collègue programmatrice. Céline, elle, donne les orientations de la programmation. La programmation doit être composée à moitié d’hommes et à moitié de femmes par exemple. Il faut aussi respecter un budget limité.

Anecdotes :  Entre 2005 et 2011 elle travaillait à Paris. Récemment elle a accueilli à la Cordo une artiste de reggae, Mo’Calamity qu’elle avait accompagné à Paris. Céline nous a dit « C’était un plaisir pour moi de revoir cette artiste ».

Bénédicte Rident, maraîchère

Bénédicte n’a pas grandi dans une ferme. Son choix d’être maraîchère s’est fait car elle aime travailler dehors, faire plein de choses différentes dans la journée. Elle nous a dit « j’ai beaucoup de liberté dans la journée ».

 

Patates, courgettes, carottes, concombres, petits oignons, persil et bientôt les tomates. Son jardin est bien fourni !

Bénédicte nous a donné une définition du bio : « Le bio c’est nourrir le sol mais sans produits chimiques et sans pesticides. Avec le bio on garde la terre en bonne santé ».

 

Elle a, avec d’autres, repris une ferme qui était en bio depuis 40 ans. Cette ferme existe depuis 300 ans. Elle l’a achetée grâce à une association qui rachète des terres pour installer des paysans, qui n’ont pas de terres familiales.

 

Pour elle, le dérèglement climatique lui demande de beaucoup s’adapter. Cette année il pleut beaucoup mais l’année dernière c’était la sécheresse. 

Anecdote : Elle nous a dit en riant : « jusqu’à récemment, je pensais que les plantes changeaient d’heure comme nous ! »

Anaïs Vincent, sportive de haut niveau et cycliste (vélo couché)

Anaïs a choisi le vélo car elle voulait une activité en extérieur, avec laquelle elle pouvait se dépenser. Pour pratiquer le para-cyclisme, les vélos sont conçus pour rouler en position couchée avec un appui tête. Ils possèdent un grand cadre avec dossier. Le pédalier est devant avec 3 roues une à l’arrière et 2 à l’avant. Ils sont adaptés à chaque handicap. Par exemple : Passer les vitesses avec la tête, freiner avec le coude.

Pour freiner il y a des poignets avec des freins. Elle nous a précisé «pour pédaler avec les bras les muscles doivent être entraînés spécifiquement » 

Il existe 3 épreuves lors des compétitions : 

-la course contre la montre, départ les uns après les autres ; 

-la course en ligne :  tous en même temps ; 

-le relais : 3 tours chacun.

Elle a participé à une dizaine d’événements ce qui représente 30 courses au total. Anaïs attend de savoir si elle est sélectionnée pour les JO. Elle nous a dit «j’ai hâte de savoir, je suis enthousiaste. J’ai beaucoup travaillé pour ça. Et puis les JO en France, cela représente beaucoup ».

Anecdotes de compétition : il y a 2 semaines en Italie, Anaïs participait à une épreuve de la coupe du monde. C’était un parcours avec des pavés. Elle a déraillé 3 fois. Elle a réussi à revenir 2 fois dans le groupe de tête. La 3ème à 200 mètres de la ligne d’arrivée, elle s’est fait doubler mais elle a finalement fini 4ème.

SOUVENIRS, SOUVENIRS...

Photos : Lukas, Salim, Omar, Aden 
Écrits : Hugo, Eloïse, Benoit & Johan

JOUR 2 | CHANTEMERLE LES BLÉS > MONTMEYRAN

LE JOURNAL DE BORD

La Baume appuie sur les pédales, une journée froide, une journée chaude ! 

La nuit avant la tdv beaucoup d’entre nous ont fait des cauchemars et un de nos amis est bêtement tombé de son lit !

 

Quand nous sommes allés dans le bus, nous avons choisi une place puis attaché nos ceintures (la maitresse a vérifié). Frédéric notre animateur cantine, bibliothèque, sport…, est venu nous faire des blagues. Nous allons vous en raconter une : « Il y a quelqu’un qui est déguisé en citron. Un autre lui fonce dessus et lui dit « désolé je suis pressé. »

 

Nous sommes arrivés à Hauterives et nous avons croisé Jean Pinguet, responsable de la TDV pour l’éducation nationale et Camille Chancrin, compétiteur d’Iron Man, qui viendront répondre à toutes nos questions à Montmeyran. Il y avait beaucoup de gravier sur la route en direction de St Donat sur l’Herbasse. L’une de nos copines avait une pédale qui se dévissait et l’un de nos copains a déraillé en pleine montée. Nous avons installé nos duvets quand d’un coup nous avons vu voler un coussin en forme de crotte.

 

 

Aujourd’hui nous avons eu peu de montée et beaucoup de descente. Certains élèves s’amusaient à reproduire les gloussements du dindon au bord de la route. Nous sommes arrivés heureux à Montmeyran malgré la chaleur. Au départ certains d’entre nous avaient peur et finalement on s’est bien amusé ! 

 

 

NOTRE ÉMISSION

NOS INVITÉ.E.S

Ambre Plante, Dromolib

Ambre, notre deuxième invitée nous a parlé de l’association Dromolib créée en 2014. Cette association fait la promotion des modes de déplacements alternatifs à la voiture, principalement le vélo. Ils accompagnent les communes, les entreprises à changer leurs pratiques.

Elle nous a dit « j’ai fait ce métier car c’était une opportunité après mes études ». Elle est touchée par la protection de l’environnement et par la possibilité de faire changer les habitudes des individus dans leur mode de déplacement.

L’association Dromolib rencontre des problèmes financiers car il est difficile de trouver de l’argent pour financer leurs actions. De plus il est difficile de mobiliser des bénévoles, « il faut aller les chercher » nous a t-elle dit.

Ambre Plante nous a indiqué que l’association s’adressait aujourd’hui à des personnes qui cherchent un emploi. L’accompagnement de ces personnes permet notamment de leur apprendre à faire du vélo et d’en acquérir un.

 

Elle nous a donné des conseils pour changer nos pratiques. Par exemple tester une fois par semaine un autre mode de transport que la voiture. Et surtout se poser la question de « comment faire autrement »notamment en se renseignant sur l’arrêt de bus le plus proche de chez soi, vérifier les horaires, la régularité

Anecdote : Sur un événement à Nyons il y avait un stand avec un parcours vélo (des poteaux, des plots, des slaloms). Un petit garçon est venu, il avait un vélo à roulettes, il est reparti sans les roulettes, il savait faire du vélo !

Jean Pinguet, Conseiller Pédagogique Départemental EPS

Jean Pinguet nous a raconté qu’il n’a jamais fait la TDV avec des élèves en tant qu’enseignant. Il avait des classes trop jeune (CP, CE1).

Il nous a précisé qu’il travaillait à l’éducation nationale et qu’il la représentait sur la TDV.

Certaines classes veulent visiter des monuments durant la traversée, Jean Pinguet est chargé de contacter les lieux, d’organiser les visites.

Notre invité crée les itinéraires et coordonne l’ensemble des responsables de secteur, il leur dit où ils doivent se mettre.

Nous avons appris qu’il était difficile de trouver des hébergements pour faire dormir les jeunes cyclistes qui font la TDV. Dans les collèges, pour des raisons de sécurité, il est souvent impossible de dormir. De plus certaines salles des fêtes sont parfois transformée en bistrot de pays, il est impossible de s’y arrêter.

Il a exprimé le fait qu’auparavant c’était plus facile d’organiser la TDV qu’aujourd’hui.

Pour terminer Jean Pinguet nous a expliqué qu’ils prévoyaient d’améliorer le positionnement des bénévoles qui aident dans les endroits comme les carrefours que l’on ne voit pas (angle droit).

 

Anecdote : Jean Pinguet est heureux de voir le sourire sur les visages des parents. Une personne inconnue à Buis-les-Barronies lui a expliqué qu’il  avait fait la TDV avec sa fille. Ce papa avait fait la Traversée de la Drôme à Vélo lui aussi, la maitresse de sa fille était la même que la sienne. Un autre papa a dit « j’ai fait la TDV il y a dix ans et c’était mes plus belles vacances. »

Camille Chancrin, sportif de haut-niveau, entraineur cycliste

Camille Chacrin a commencé par nous raconter sa course la plus difficile, Embrun Man. C’était la 1ère fois qu’il la faisait. Lors de l’épreuve il a eu beaucoup de douleurs musculaires, des crampes, « les crampes c’est la fin… » nous a t-il dit. Malgré ça il a terminé la course.

Quand il était étudiant en STAPS judo il s’est déchiré les ligaments croisés. C’était ennuyeux car il n’a pas pu faire sa saison de vélo.

Il va chez le médecin comme tout le monde. Mais il n’est quasiment jamais malade. Il fait le max pour ne pas être blessé, notamment avec la naturopathie.

Côté nutrition il fait « à sa sauce », il a des connaissance et n’a pas besoin de conseils extérieurs.

Son plus fort souvenir de sport c’est sa victoire du tour de Martinique. Il habitait là bas à l’époque.

Sa prochaine échéance c’est les championnats de France de triathlon longue distance.

Pour les jeux olympiques 2024 il ne va pas porter la flamme. Il va faire des animations autour du vélo pour le public.

Anecdote : Camille a participé à une course en Martinique. Il y a eu une grosse tempête et une étape a été annulé. C’était l’étape qui était la plus haute, qui montait le plus. Il nous a glissé : « ça m’arrangeait » avec le sourire. Il a gagné la course.

A la fin de l’interview il a voulu rajouté : «Il y a 25 ans j’étais à votre place, j’ai fait la TDV ! »

SOUVENIRS, SOUVENIRS...

Photos : Clémence / David / Lilou
Écrits :  Malorie / Léo / Gabin / Zoé / Axel / Alexis

JOUR 3 | MONTMEYRAN > CLÉO D'ANDRAN

LE JOURNAL DE BORD

 La TDV des Hostunois

Dimanche soir, la veille de la TDV certains élèves étaient stressés, d’autres étaient excités.

Le jour J, on avait tous hâte de passer sous l’arche bleue du départ. Dès qu’il met son casque, un de nos camarades de classe a peur de perdre ses bouclettes…

Quand nous sommes arrivés à Saint-Donat pour la nuit, nous avons installé nos couchages : cela faisait très bizarre de passer la nuit sans ses parents. Dès le début de la nuit, un adulte a commencé à ronfler très fort, on n’arrivait pas à dormir !

Tous les matins, notre classe apprécie son petit déjeuner collectif, offert par certains magasins de la région. Mardi, le deuxième jour, notre mémoire a lâché.

Aujourd’hui, quand nous nous sommes arrêtés en haut d’une grande montée, des personnes nous ont félicité : ça nous a ému.

C’était les trois premiers jours des petits journalistes d’Hostun… Nous vous remercions d’avoir lu cet article !

PS : les Hostunois ont adoré le vélo !

NOTRE ÉMISSION

NOS INVITÉ.E.S

Michel Correard (Festival Présence Photographique) & Pierre Sapet (chargé de développement culturel à Montélimar Agglo)

Pour commencer ce festival il y a 11 ans, Michel Correard nous a dit que deux personnes, B. Coste et S. Lecaille, qu’il ne connaissait pas, et qui faisaient des photos, voulaient créer un festival. Il avait déjà des expériences en photographie, alors il a dit oui pour participer au festival.

Ce festival veut mettre l’homme avec un grand H au centre de la photographie, montrer l’humain dans son milieu social, sa vie quotidienne. Pas la photo de mode ou publicitaire.

Cette année quatre thèmes sont proposés : une rétrospective William Klein, le Rhône notre fleuve, car le festival a lieu au Teil et Montélimar des deux côtés du Rhône, un miroir France Japon, avec un photographe japonais Yamamoto venu photographier l’Ardèche, et B. Coste est allé photographier le Japon. C’est un échange de regard avec également des photos du japonais Shiba, et il a ajouté que Klein a aussi fait des photos sur le Japon. Le dernier thème est sur la photo sociale, historique, « humaine ».

Notre invité nous a ensuite raconté que Klein avait commencé la photo dans les années 50, et était mort à 96 ans il y a deux ans, une longue vie de photos, cinéma, peinture. Ses photos cassent les codes de la photo traditionnelle, que ce soit dans la mode, le sport et la ville (notamment les foules). C’est un photographe urbain ( et non rural) et humain, qui peint même sur ses photos !

 

Anecdote : un photographe marocain exposait une série sur le Maroc « Casablanca not the movie », ses photos présentées au bord du Rhône ont été cassées, déchirées par des gens parce qu’elles représentaient des Marocains. Ils ont donc refait une exposition sur le Maroc, contre le racisme.

 

Michel Correard est venu accompagné de Pierre Sapet. Ce dernier nous a expliqué comment on met en œuvre : « D’abord on rencontre les artistes ou les collectionneurs. Ensuite on définit un thème. On construit une scénographie : manière dont on va accrocher des œuvres dans l’espace. Puis on fait venir les œuvres, on les accroche. Pour finir on rédige des petits cartels, texte d’explication. Enfin on met en place les lumières. On ouvre le musée et on fait de la médiation. Il a souligné l’importance de rendre hommage à Klein dans la Drôme.

 

Anecdote : Un jour il devait rencontrer un monsieur qui tenait un établissement thermal, qui mettait en bouteille une eau qui s’appelait la française. Il va le voir, il avait une petite voiture. Après la visite le monsieur lui donne de l’eau : une palette, « peut être même une tonne d’eau ». La voiture était tellement chargée qu’elle éclairait les arbres.

Serge Chastan du Le Mett au Teil (atelier de la marionnette) : 
www.le-mett.fr  

Serge Chastan nous révèle que petit il ne s’intéressait pas aux marionnettes. Il connaissait juste Guignol comme tout le monde. Il ne s’intéressait même pas au spectacle vivant. Il nous a dit : « c’est un parcours de vie qui m’a amené dans le milieu culturel, sans avoir fait d’étude pour travailler là dedans. J’ai fait divers métiers mais en gardant un pied dans le spectacle vivant. J’ai commencé à me professionnaliser à 32 ans ».

Il n’est pas membre du conseil d’administration du METT, mais salarié de l’association. Il s’occupe de la communication et de la médiation. Il nous explique que toutes les associations fonctionnent avec un CA, et un bureau qui fixe les objectifs de l’association, dont le Président est Luc Sotiras, ancien directeur du Train-théâtre de Portes-lès-Valence.

Il insiste sur l’un des intérêts du Mett, qui est de proposer un stock de matériaux, grâce à la Compagnie Emilie Valentin, qui a marqué l’histoire de la marionnette, et a constitué le stock (plâtre, moule, peintures, costumes…).

Dans son métier, il a une excellente relation avec les compagnies accueillies. En ce moment, c’est Haut les mains, une compagnie choisie par la DRAC (Direction Régionale de Affaires Culturelles) pour travailler en résidence pendant 4 ans au Mett, avec une excellente condition de travail. Le but c’est de leur rendre la vie facile pour la logistique, l’administration …

Anecdote : Lors d’un spectacle de la compagnie Haut les mains pour une école du Teil, un petit garçon descend des gradins et s’installe pour jouer de la contrebasse, qui accompagne les marionnettes, pendant le spectacle. Malgré la surprise, tout se passe bien, c’était un beau moment.

Jacques Ladegaillerie, Vice Champion olympique aux jeux de Munich en 1972

M. Ladegaillerie nous a révélé qu’il n’avait pas commencé par l’escrime mais par le judo car son père était professeur, de 10 à 13 ans. Mais a-t-il continué « j’avais un copain en 6e qui faisait de l’escrime au même endroit à Valence. J’ai fait les deux sports pendants 2-3 ans puis j’en ai eu assez de faire du judo avec mon père et j’ai choisi l’escrime ».

L’escrime n’est pas un sport dangereux, même si ce sont des lames de fer. Il nous raconte quand même un accident grave : à Rome un champion a été tué car la lame est passée dans son casque. Mais c’est très très rare.

Pour préparer les JO, Jacques s’entrainait toute l’année, avec plein de compétitions pour se qualifier.

Il nous a avoué qu’il aurait aimé porter la flamme mais que comme il était élu, ce n’était pas possible, même s’il avait beaucoup oeuvré pour son passage dans la Drôme.

Anecdote : M. Ladegaillerie nous parle de ses entrainements à Font Romeu à 1800 mètres d’altitude, qui était le centre de préparation pour les JO de Mexico pour être plus performant, avec toute la famille qui accompagnait parfois. Le départ en avion pour Mexico s’est fait directement via Toulouse pour ne pas perdre le bénéfice de l’entrainement en altitude. Ensuite c’est devenu une habitude, et la préparation se faisait toujours à Font Romeu, même pour les compétitions en plaine.

SOUVENIRS, SOUVENIRS...

JOUR 4 | CLÉO D'ANDRA > SAINT MAURICE SUR EYGUES

LE JOURNAL DE BORD

L’incroyable découverte de la drome…à vélo

Dimanche toute l’école était en effervescence et se préparait pour cette fabuleuse aventure. La traversée de la Drôme à vélo !

Au matin du 1er jour de la semaine de notre périple, nous étions surexcités et impatients de commencer cette aventure à travers notre département.

Nous sommes à Espeluche devant l’école, nous attendons le bus et soudain il arrive… mais il ne s’arrête pas. Nous avons cru que l’on allait aller à Hauterives à vélo. Ouf ! Il ne faisait qu’un demi-tour.

Dans le bus nous avons fait les fous… Nous avons chanté « Maya l’abeille » durant une partie du trajet.

Hauterives, c’est incroyable, notre classe est la première à partir sur la route.

Vers les derniers km du jour, nous avons traversé un passage à gué et nous avons fini trempé !

Le lendemain, notre équipe de cyclistes a fait 60 km et c’était épuisant !

Mercredi matin, après le petit-déjeuner nous étions sur le point de partir quand soudain un chien blanc a couru après un petit chien noir. Notre merveilleuse maîtresse a secouru le petit chien noir en rattrapant sa laisse. Ensuite, nous avons traversé une passerelle au-dessus de l’eau mouvementée. La maîtresse et certains élèves ont eu peur du vide.

Le lendemain de notre mésaventure avec les chiens nous avons fait le col d’Aleyrac et un monsieur jouant du Ukulélé nous encourageait. En haut, on s’est regroupés et on applaudissait les élèves qui arrivaient.

NOTRE ÉMISSION

NOS INVITÉ.E.S

Oriane Froment (championne du monde junior 2021 de tir sportif en fosse Olympique) 

Chez les Froment, le Tir sportif c’est de famille. Son papa, son grand-père, mais aussi un de ses frères pratiquent ce sport. Oriane nous a confié : « À force d’être sur les pas de tir ça m’a plu ».

A 13 ans, elle n’a pas pu commencer, « pas assez musclée ».

C’est à l’âge de 15 ans qu’elle a démarré ce sport et à 16 ans elle a fait ses premières compétitions.

Elle a choisi ce sport pour se dépasser, elle est « mauvaise perdante ». De là son papa lui a dit « Les meilleurs entraînements sont les compétitions. »

Une info à noter : la pratique de ce sport trop jeune peut retarder la croissance.

Oriane aime ce sport car il est varié : en individuel, en mixte, par équipe. Grâce aux compétitions, elle a pu voyager en Europe et au-delà, notamment au Pérou où elle est devenue championne du monde junior en 2021.

Au niveau des émotions, suivant les compétitions il y a du stress. La championne nous a dit qu’il fallait faire un travail sur soi, « c’est beaucoup dans la tête. »

Lors d’une épreuve de 20 minutes avec un casque et des bouchons on ne peut pas avoir une émotion sinon cela influence le résultat.

Anecdote : Oriane était à un grand prix à Châteauroux. Elle tirait avec une canadienne Suzanne Natrass, 1ère femme à avoir participé aux JO en tir sportif. Suzanne a 73 ans et pratique toujours, elle a un palmarès conséquent.

Durant ses tirs, elle tirait tout le temps sur son bonnet pour cacher ses oreilles. A la fin de la série, elle donne son fusil à Oriane. Elle devait rester à l’endroit où l’on tire (« la planche ») mais elle est partie en courant à sa voiture car elle n’avait pas pris ses bouchons, qui sont obligatoires en compétition.

La petite histoire : Suzanne est la propriétaire de l’hôpital où est tournée la série Grease Anatomy.

Karine Mesnar (Adjointe en charge de l’Education et de la Jeunesse de la mairie de Donzère. Anime le conseil municipal jeune )

Karine Mesnard nous a d’abord dit que l’installation d’un Pump track était un projet du conseil municipal jeunes de la ville de Donzère. « Ils estimaient qu’ils avaient besoin d’un endroit pour se regrouper avec les copains.» Les jeunes se sont renseignés sur le coût, comment faire, et ils ont fait une proposition au conseil municipal des adultes. Ils ont gagné 35000 euros en participant, avec beaucoup d’énergie, au budget participatif du département.

On peut comparer cet aménagement à une piste cyclable fermée avec des bosses. Tout ce qui n’est pas à moteur y est admis : BMX, roller, patins…C’est une façon ludique d’appréhender le sport. On peut commencer dès que l’on tient sur une draisienne. Notre invité a souligné que c’était entièrement gratuit.

Le pump track a été construit sur un terrain communal. Il n’est plus en construction mais les abords vont être aménagés avec des tables de ping pong, des espaces verts.

Nous nous sommes posés la question de savoir en quelle matière il avait été construit. Mme Mesnard nous a répondu « en Terre, en sable…des matériaux pour pouvoir rouler. »

Pour accéder au Pump Track il faut des protections : casque, genouillères, coudières…

L’élue à la ville de Donzère nous a expliqué que les Pump track ont été importés des Etats-Unis depuis quelques années.

SOUVENIRS, SOUVENIRS...