Cette page vous servira à suivre les étapes de la Traversée au jour le jour ! 
Podcasts, carnets de bord, photos… À suivre du 5 au 9 juin…

JOUR 1 | HAUTERIVES > CHANTEMERLE LES BLÉS

LE JOURNAL DE BORD

Une chaude première journée sur les vélos

Nous sommes partis de la Tronche à 07h45 en bus avec une petite chanson entrainante : « Chauffeur si t’es champion appuie, appuie, chauffeur si t’es champion appuie sur le champignon !! » Pendant le voyage, deux casques sont tombés et quelques élèves ont dormi. 

En arrivant à Hauterives, nous étions un peu excités mais pas très rassurés. 

Avant de prendre le vélo nous avons visité le Palais Idéal du Facteur Cheval. 

Ensuite nous avons assisté à la cérémonie d’inauguration de la TDV. 

Après un bon repas nous avons mis de la crème solaire, nos chasubles et en route moussaillons ! 

Après une roue dans le fossé, une reculade en montée, des déraillements et 22km dans les mollets, nous voilà à Chantemerle les blés. 

C’est ici qui nous écrivons cet article et que nos copains et copines préparent leur émission de radio… 

LE PODCAST

LES INVITÉ.E.S

Jérémy Moya, guide animateur de la Cité du Chocolat Valrhona.

Jérémy nous a d’abord dit « la cité du chocolat est un lieu de transmission autour de quelque chose que l’on mange tout le temps mais dont on ne connait pas les secrets. Là-bas on peut aller plus loin sur ce sujet qui est riche. » 

Le nombre de visites est variable entre 200 et 1000/ jour, et sur l’année : 150000 à 200000 visiteurs. 

Chez Valrhona on réalise des mélanges de cacao, appelé « le mariage de grand cru ». Il est possible de mélanger autant de variétés que l’on veut mais chez eux c’est 12 maximum. Un des endroits les plus impressionnants c’est la plantation de cacao mais il y a aussi l’animation moulage, l’enrobage. 

Au restaurant tous les plats sont autour du cacao. Enfin Jérémy nous a dit qu’en France on consomme 7Kg de chocolat par an et par habitant. 

Anecdotes :  

  • Les anecdotes sont si nombreuses qu’ils ont un livre d’anecdotes. 
  • Pendant la visite des clients tendent leurs verres pour faire couler dedans du chocolat de la fontaine à chocolat. Parfois ils portent mêmes leurs enfants pour en attraper en hauteur. 

Véronique Veyret, Responsable coordinatrice de la TDV

Jean-Pierre Broc, Professeur d’EPS puis conseiller pédagogique a créé la Traversée de la Drôme à vélo. La 1ère année il a eu l’idée de faire faire la TDV à des collégiens. 

Véronique suit la TDV depuis 20 ans. Au début elle la faisait avec sa classe en tant qu’enseignante. « C’est une belle manifestation » nous dit-elle. 

Anecdotes :  

  • Lors d’une étape à Montmeyrand, une classe devait arriver de Beaumont les Valence mais elle est arrivé depuis une autre route. L’enseignant avait suivi une autre classe. Tout le monde s’est finalement retrouvé le soir. 
  • En 2008 ils arrivent dans un village avec une classe. Ils s’arrêtent devant la diffusion de la coupe d’Europe. Le départ s’est fait 2 heures après, tout le monde les attendais à l’arrivée (anecdote amenée, pendant l’interview de Véronique, par Corine ex-institutrice à Monségur Sur Lozon que Radio Méga a suivi l’année dernière). 
  • Une année elle faisait la TDV en tant que maitresse. Personne n’avait crevé sur tout le parcours et le jeudi, avant dernier jour, c’est elle qui a crevé. Elèves et parents étaient là pour la réconforter. 

Julie Méthé, médiatrice culturelle au Palais Idéal du Facteur Cheval

Le Facteur Cheval, Ferdinand Cheval était le facteur de la commune d’Hauterives. Il marchait tous les jours plus de 30km, pendant ses tournées il rêvait de faire un palais. Un jour il a donné vie à son rêve. Dans la journée il repérait les pierres pour construire le palais ; puis avec une brouette il les récupérait après ses tournées et les mettait dans son jardin. Après 33 ans de travail (de 43 ans à 76 ans), le palais idéal du Facteur Cheval naissait. 

Anecdotes : 

  • Ferdinand Cheval est la 1ère personne à avoir fait un procès pour droit à l’image. Un photographe prenait en photo le palais, il vendait ses photos. Le facteur Cheval a fait un procès et il a gagné. Après tout c’était son travail à lui.  
  • Il faisait visiter le palais de son vivant. Il avait une bonne à la maison, julia, qui devait faire visiter le dimanche. Elle devait monter remplir les réservoirs de la tour de barbarie pour qu’il y ait de l’eau dans la fontaine du Palais Idéal. 

SOUVENIRS, SOUVENIRS...

Photos : Jeanne, Coline, Sacha W. 
Écrits : Louise G., Stella, Jenna et Chloé

LE DESSIN DU JOUR

JOUR # 2 | CHANTEMERLE LES BLÉS > MALISSARD

LE JOURNAL DE BORD

Les cyclistes cacophoniques

En partant en bus de St Restitut certains élèves étaient stressés. Dans le bus il faisait très chaud. Nous avons beaucoup souffert à cause d’une classe qui criait derrière nous. Et en arrivant nous étions affamés. En descendant du bus nous avons mangé et nous avons fait des roulés-boulés. Après une partie de foot nous avons chevauché nos vélos et avons commencé à rouler. 

Le soir à Mercurol nous avons fait des réunions « toilétiques » (tout le monde au vestiaire en même temps pour passer aux toilettes). Après une assiette de betteraves renversées sur deux d’entre nous, nous sommes allés dormir. 

A 05h30, cinq élèves étaient levés et sont allés dehors pour jouer aux jeux de société. Au petit dej’ tout le monde éclatait son paquet de gâteau et ça faisait beaucoup de bruit. 

Le matin avant le départ nous avons eu un entrainement spécial de… danse. 

Après une piqure de guêpe, des buses dans le ciel, des chevaux dans un près nous sommes arrivés à Malissard pour retrouver Radio Méga.  Nous avons passé une très bonne journée. 

LE PODCAST

LES INVITÉ.E.S

Cindy Tripoz, gérante du magasin mille et un playmo (Valence)

Pour commencer Cindy nous a dit « J’aurais aimé jouer avec des playmobils et des mécanos mais je devais jouer à la poupée » elle a rajouté « Les boites de playmobils sont bleues donc elles étaient pour les garçons » 

 

Son fils a fait sa première expo playmobil « le city d’Aimeric » la table, remplie de playmobils, grandissait au fil des ans. Au bout d’un moment, il a voulu changer de thème. Cindy à décider de revendre pour racheter. Dans leur grande maison ils avaient beaucoup de playmobils mais lors du déménagement ils ont dû en vendre dans des brocantes. C’est alors qu’ils ont pensé à ouvrir un magasin de playmobils d’occasion. 

 

Elle nous a dit que suivant les périodes elle ne vendait pas les mêmes playmobils. En ce moment c’est les dragons et les dinosaures. 

 

La petite histoire : En 1974 Playmobil s’appelait Geobra. 

 

Anecdotes :  Un client arrive 5 minutes avant la fermeture. Il prend plusieurs paniers remplis de Playmobils. Il lui demande d’aller en chercher dans sa réserve….à 19h20 il arrive à la caisse, il laisse tout sauf… un Playmobil. Toute une famille arrive dans le magasin. Les grands achètent avec leur argent de poche. Une des enfants plus jeunes s’ennuyait, elle a escaladé et a rempli des paniers depuis le paquet de vrac. Cindy a passé une heure pour ranger… 

Jeanne Favrat responsable du pôle éducatif association ADOS

Jeanne nous explique qu’ADOS est association de solidarité internationale qui a pour but de créer des liens entre la France et le Sénégal. Elle développe des actions éducatives qui ont pour objectifs de favoriser la découverte du monde. ADOS fait beaucoup de choses, ça marche bien mais comme toute association il est difficile d’avoir un équilibre financier. 

Elle fait son premier voyage au Sénégal en 2015, dans le cadre de son travail, c’était incroyable, elle découvrait un pays dont elle avait entendu parler beaucoup de fois à l’association. Elle a découvert ses collègues du Sénégal. Lors de son dernier voyage en octobre 2019 son expérience a été très enrichissante. Les échanges avec les jeunes sur place étaient riches. La mission de 2019 consisté à faire découvrir Waoundé (une ville du Sénégal) à des habitants de Valence. 

 

Enfin Jeanne nous a parlé d’une expérience de voyage personnelle : la traversée d’une partie de l’Europe en 2019. « Le long du Danube c’était incroyable ». Elle a pu découvrir des pays, Allemagne, Autriche, Hongrie, Croatie, Serbie, des beaux paysages et des plats délicieux.  

 

La petite histoire : Ils sont partis de Zurich en Suisse et sont arrivés à Novi Sad en Serbie après 6 semaines et 800 km de voyage. 

 

Anecdotes :  
Lors de son voyage en Europe avec son compagnon, ils ont mis 6 heures pour sortir de Budapest car ils n’avaient plus aucunes indications. 
 A Dakar, quand on prend des bus il n’y a pas de panneau d’affichage . Jeanne a donc demandé au chauffeur si le bus allait au bon endroit, il a dit oui. Elle est restée dans le bus 45 minutes. Elle redemande au chauffeur si c’est vraiment la bonne direction, mais il dit que non. Il ne s’était pas compris mais elle en garde un bon souvenir. 

François Revol, ingénieur informatique indépendant et animateur sur Radio Méga

François, passionné d’informatique a eu comme 1er ordinateur un ORIC Atmos « avec un petit clavier noir et un dessus rouge ». Depuis 40 ans il l’a toujours et il fonctionne. Aujourd’hui il a un Thinkpad X230 Tablet et, bien entendu, c’est un ordinateur d’occasion. 

 

Nous lui avons demandé ce qu’était l’informatique en une phrase il nous a dit « La science du traitement de l’information, en français. Les anglais disent Computer Science. » 

Enfin comme il est bénévole à Fabriko nous avons voulu savoir ce que c’était exactement. Voici la réponse : « Fabriko est un tiers lieu, ni la maison, ni le travail. Avec un fablab (laboratoire de fabrication), des Imprimantes 3D, une fraiseuse à commande numérique, un découpeur laser et une découpeuse vinyle. C’est aussi un espace public numérique (EPN) et on y trouve des bureaux partagés. 

 

Anecdotes :   On lui a raconté qu’une dame était venu faire réparer son Mac, ils ont changé 3 fois l’écran alors que tout simplement la luminosité était à zéro…  Lors de la présentation de windows 98, il y avait un scanner sur la scène. Windows devait le reconnaître mais au lieu de ça il a planté ! 

SOUVENIRS, SOUVENIRS...​

Écrits : Diego, Maxence, Nael, Lou, Léo, Julien.

LE DESSIN DU JOUR

JOUR # 3 | MALISSARD > ST GERVAIS SUR ROUBION

LE JOURNAL DE BORD

La grande traversée 

Une heure de car pour arriver à Hauterives… c’est long. Mais à 10h00 nous y étions. Direction le stade mais, surprise, il était tout mouillé. Nous avions l’impression de nager dans nos chaussures…. 

Puis voilà le grand départ pour Mercurol. Au début on était plein d’énergie mais on s’est vite fatigués avec toutes ces montées et ces descentes. 

Une fois arrivés nous posons les vélos en biais, nous goutons et nous faisons la chaine pour décharger les bagages. 

Après s’être installés pour dormir nous avons trouvé un slip spiderman sur la poignée de la porte ;-). Dodo ! 

2ème étape, départ pour Montvendre. Sur la route une copine est tombée mais elle est repartie vaillamment. Nous avons impassiblement doublé une classe.  

Après une bonne nuit de sommeil nous voilà partis pour une 3ème étape. Nous avons fièrement franchi 2 cols. Malheureusement nous avons vu une couleuvre morte.   

Après plusieurs déraillements et une chaine cassée, habilement réparée par notre «directeur technique», nous sommes enfin arrivés à St Gervais sur Roubion où nous étions attendus par l’équipe de Radio Méga. 

LE PODCAST

LES INVITÉ.E.S

Nadine Nasinovik, artiste peintre et art thérapeute 

Enfant, Nadine faisait toujours le même dessin d’un ruisseau qui partait de la droite vers la gauche, avec des rochers, un pin et des écureuils, elle a retrouvé les sensations et le « lieu » de ce dessin à l’âge adulte dans un paysage drômois. 

Nous avons voulu savoir à quoi sert la peinture. La peinture sert a enchanter, à nous maintenir au plus près de nos émotions, loin d’un objet fait par les machines au plus près de l’humain. Que se soit positive ou négative la peinture donne des sensations, a dit Nadine. 

Elle ne souhaite pas changer de style dans le futur mais « la vie nous fait évoluer et avancer. On chemine avec les rencontres, les amis, les aléas. » 

Anecdotes : 

  • Elle s’est peinte des pieds à la tête, elle a fait des choses « dingues », des choses étonnantes. 

  • Elle a peint une roulotte, pour le festival « bizz’art nomade. Cette roulotte ressemble à un tableau qui traverse le paysage . Au rythme du cheval on a le temps de regarder ce tableau mobile. 

Christian Duforests délégué de la société de sauvegarde des monuments de la Drôme

Etant enfant il ne s’intéressait pas aux patrimoines anciens. Ce sont ses études (latines notamment) et son métier qui l’ont amené à visiter des sites gallo-romains. Plus tard il s’est concentré sur le patrimoine de la Drôme. 

 Nous voulions savoir l’utilité des châteaux forts aujourd’hui, Christian nous a répondu « ils ne servent plus trop à part à éveiller la curiosité et l’intérêt des enfants et des plus grands ». Il a rajouté : « Jusqu’à la renaissance ils étaient utilisés pour défendre, puis la poudre à canon est arrivée, ils sont devenus bien moins résistants. Vauban a encore fait des citadelles. Aujourd’hui on peut les visiter. 

Il existe des chantiers de reconstruction comme Guédelon, reconstruction avec les moyens de l’époque.  

Pour finir on a voulu savoir ce que deviendraient nos bâtiments actuels. Ils nous a dit que l’on ne pouvait pas vraiment savoir. Les matériaux actuels vont ils tenir aussi longtemps que les cathédrales, les pyramides ? Seul l’avenir nous le dira. 

La petite histoire : Pour la reconstruction de Notre-Dame des outils ont été conçus spécialement pour l’occasion. Il a fallu utiliser les mêmes techniques. 

Anecdotes :   

  • un jour il allait sur un chantier de restauration avec un technicien. Un maçon travaillait. En arrivant, le technicien n’était pas content car le maçon ne faisait pas correctement, il utilisait du ciment traditionnel au lieu de la chaux. Le maçon était vexé. Le technicien a dit « il faut changer de matériau et je vais vous faire voir comment il faudra faire.» Le maçon a reconnu qu’il a avait fait une erreur. Le technicien savait de quoi il parlait, il avait une grande expérience. 

Fanny Achard, agriculture et boulangère

Fanny nous a parlé d’un souvenir de « pain ». Quand elle était en maternelle, elle est partie en classe verte à Musiflor à Crupies. Il y avait un four à bois, ils ont pétri, enfourné et ils ont mangé leur pain. Ça l’a marqué. 

Que ressent-elle quand elle fait du pain ? « Je ressens de la fierté d’arriver à faire du pain avec les céréales que je cultive et la farine que je fais moi même. Je ressens aussi de la fatigue, je me lève à 03h du matin ! 

Fanny, que ferras tu en 2030 ? « Si je suis toujours agricultrice j’aimerai cultiver d’autres choses, du lin pour le pain aux graines, du sarrasin pour le coté sans gluten, beaucoup de gens ne mangent plus de gluten et aujourd’hui toutes mes céréales en ont » 

Anecdotes :  

  • En janvier elle a semé son blé, 2 jours après des milliers de pigeons étaient dans son champ. Son chien de chasse a couru, puis s’est arrêté devant les pigeons. Il l’a regardé, désespéré. Il y avait trop de pigeons pour lui !

SOUVENIRS, SOUVENIRS...​

Écrits : Saël, Aurélien, Marin
Photos : Nomin, Gaspard, Fabio.

JOUR # 4 | ST GERVAIS SUR ROUBION > VINSOBRES

LE JOURNAL DE BORD

La TDV c’est par ici 

Lundi, nous nous sommes levés à 06h du matin pour aller à l’école… car nous partions faire la TDV. 

Nous avons mis nos bagages dans les camions. Nous étions excités et impatients mais aussi stressés et un peu tristes de quitter nos familles. Et hop nous avons enfourché nos vélos direction Hauterives… Déjà des petites douleurs dans nos mollets. 

Arrivés à Hauterives, nous avons été applaudis par les autres écoles et les bénévoles de l’USEP, que nous avons croisé tout au long de notre route. 

Et maintenant c’est le vrai départ, faut y aller ! 

Chutes dans les faussés, déraillements, chaleur, frein cassé, rires, pleurs, montées raides, voici un bon résumé de notre semaine. 

Jeudi soir, une fois au camping municipal de Vinsobres nous avons fait une… bataille d’eau générale. Les adultes ont triché, sans cela ils auraient dû admettre leur défaite.  

Bref, la TDV se termine bientôt. C’est passé beaucoup trop vite… 

LE PODCAST

LES INVITÉ.E.S

Jeanne et Maelle, organisatrices du festival Eco Tracks 

Nous avons d’abord demandé à Jeanne pourquoi elle a voulu réaliser ce festival, elle nous a dit que c’était une manière de réaliser quelque-chose de concret dans cette ville dans laquelle il n’y a pas grand chose pour les jeunes. On a créé un festival à notre image, avec ce que l’on aime dans la vie : friperie, cirque, musique du monde entier (Forro, folk, musique réunionnaise…), invitation de jeunes pompiers engagés. 

Ensuite nous nous sommes adressés à Maelle en lui demandant quel était son 1er festival. Elle nous a dit : « La Bizz’art Nomade en tant que bénévole. Mais en tant que spectatrice mon premier festival c’était Rock on the l’Oule… j’étais très jeune, mes parents aimaient les festivals, la culture en général. Ce festival est au bord d’un lac, je me rappelle de l’ambiance et de la musique et du partage ». 

Sur le festival Maelle s’occupera de quartiers libres et du « supermarché » des initiatives.  

Pour finir Jeanne nous a précisé que dans le futur elle s’engagera probablement dans des projets pour faire des festivals autour de la danse. 

Anecdotes : 

  • On est parti au Paléo festival en Suisse, 1er grand festival, couchées à 3 heures du matin. Des jeunes se sont installés avec des enceintes et ont mis de la techno, elles sont sorties et ont demandé aux jeunes de se taire.  
  • Lors de la Bizz’art elles ont fait des tampons à l’entrée sur la tête des gens. C’était le défi de la soirée ! 

Denis Bouet et Pierre-Henri Rosset, membres actifs des « Panseurs à vélo » 

Denis a appris à faire du vélo à 2 ans, il y avait plein de vélos chez lui. Pierre-Henri lui ne se souvient plus. Mais comme ses enfants, ils voulaient enlever leurs roulettes très tôt. 

Denis a toujours réparé des vélos. « J’ai envie que tout le monde roule à vélo » nous a-t-il dit, « le vélo c’est 0 litre au cent !». Pour lui on peut se donner plein de raisons pour ne pas faire du vélo, notamment ne pas le réparer, mais ça ça ne doit pas être une excuse. Beaucoup de gens ont envie d’apprendre à faire du vélo. Ils peuvent donner ce qu’ils veulent pour les réparations. Aux « panseurs à vélo ont peut aussi acheter des vélos. On donne ce qu’on peut et on repart avec un vélo. Les gens leur donnent des vélos dont ils ne servent plus.  

Pierre-Henri nous a dit comment il a connu « les panseurs à vélo » : « c’était à la foire écobio de Nyons. J’ai demandé comment je pouvais faire du bénévolat », quelques jours après il intégrait l’équipe. 

La petite histoire : La draisienne c’est mieux pour l’équilibre que les roulettes tordues !

Anecdotes : 

  • Une famille est venue d’Amérique du sud. Ils voulaient un vélo pour leurs enfants. Denis a dit « on va donner un vélo à toute votre famille ». Le monsieur en a pleuré en rentrant chez lui, il était touché. C’était un vrai moment de partage.  
  • Un monsieur est venu avec 3 vélos. Il pensait qu’un des vélos avait une chambre à air crevée. Finalement, c’était un vélo qui fonctionnait sans chambre à air. 

Estelle Liély, élue au conseil municipal de Vinsobres, en charge du conseil municipal des jeunes 

Quand elle était à l’école, elle a été déléguée de classe. C’est dans sa nature de s’impliquer dans des projets. 

L’existence du conseil municipal des jeunes permet aux conseillers municipaux de recueillir leurs avis. Ce conseil permet de donner la parole aux jeunes, ils ont une instance pour s’exprimer. 

Elle est convaincue que la jeunesse c’est l’avenir. S’impliquer dans la commune leur permet d’apprendre à s’emparer de leur avenir. Difficile à dire si l’avenir sera radieux… Mais leur implication donne de l’élan. 

La petite histoire : 7 jeunes au début, après un an plus que 3. L’ensemble des garçons a quitté le groupe. Les 3 filles sont restées. 

Anecdotes :  

  • On leur a offert une pochette avec une écharpe tricolore. Ils étaient très surpris d’avoir une écharpe comme le maire. Ils la portent lors des cérémonies et des discours. 
  • Quand les élus portent l’écharpe tricolore il y a un sens à respecter en fonction du mandat. La sénatrice doit mettre le rouge d’un côté et les maires et les adjoints doivent faire l’inverse. C’est souvent la pagaille pour s’y retrouver… 

SOUVENIRS, SOUVENIRS...​

LES DESSINS DU JOUR